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Déclin du Moineau domestique

Dépêche AFP

mardi 18 avril 2006, par Agnès Maillard

Les populations de moineaux déclinent rapidement dans toute l’Europe occidentale, un phénomène encore inexpliqué qui inquiète d’autant plus les experts qu’il concerne une espèce très dépendante de l’homme.

Ce déclin est particulièrement net en Grande-Bretagne où le "Moineau domestique", l’espèce la plus banale qui soit, a été inscrit sur la liste rouge des espèces d’oiseaux menacées, selon le Muséum national d’histoire naturelle de Paris.

"En Grande-Bretagne, c’est de l’ordre de 90% à 95% des effectifs de moineaux domestiques qui ont diminué dans tout le pays depuis 10 ou 15 ans", indique Frédéric Baroteaux, du Centre de recherches sur la biologie des populations d’oiseaux. "C’est énorme, ils ont quasiment disparu", fait-il remarquer.

Ce constat alarmant a été confirmé par certaines études dans d’autres pays, en Allemagne (50% de diminution des oiseaux à Hambourg en trente ans), en République Tchèque (60% de baisse à Prague en 20 ans), aux Pays-Bas, en Belgique, Italie, Finlande.

En France, Passer domesticus semble suivre la même pente, mais avec un décalage de quelques années par rapport à la Grande-Bretagne et aux autres pays d’Europe, précise-t-on au Muséum : la baisse a atteint 11% entre 1989 et 2003, selon le programme de Suivi temporel des oiseaux communs (STOC). Ce déclin laisse penser que c’est l’environnement immédiat du moineau, donc le notre, qui est affecté, selon les experts.

Car le "Piaf" est l’espèce d’oiseau la plus inféodée à l’homme dont il dépend pour son habitat (nids sous les toits, dans des conduits et cavités de toutes sortes) et sa nourriture (débris, miettes de pain). Paris est d’ailleurs un des bastions de l’espèce.

Or les raisons de ce déclin qui concerne les moineaux des villes comme les moineaux des champs, restent floues. On soupçonne des concurrences d’autres espèces, l’intensification de l’agriculture, les pollutions en tout genre, peut-être certaines ondes électro-magnétiques (ondes radio, ondes portables).

"Est-ce qu’il y aurait des maladies, est-ce que c’est dû à une disparition des habitats ?" s’interroge Frédéric Baroteaux.

Les moineaux peuvent être affectés par une malaria aviaire, mais elle n’est pas systématiquement mortelle et elle n’a rien à voir avec la grippe aviaire, fait-il remarquer.

Fait troublant, la baisse des populations de moineaux domestiques survient après la quasi disparition (de 80% à 95% entre 1970 et 2000) d’une autre espèce de moineau autrefois abondant en Europe occidentale, le "Moineau friquet".

Inquiets, les ornithologues du Muséum d’histoire naturelle ont mis en place un réseau de surveillance des populations de moineaux domestiques d’Ile-de-France avec dix stations de baguage des oiseaux, à Paris intra muros et autour de la capitale.

"On attrape les oiseaux avec des filets, on les identifie, sexe, âge, mesure etc, on fait des prélèvements de sang et de plumes pour détecter d’éventuelles traces de pollution, et on leur pose des bagues de couleur afin de les identifier à distance", explique Frédéric Baroteaux.

"Parce que le moineau domestique, quand on l’attrape une fois, il repère ensuite les filets et il ne se laisse pas reprendre une deuxième fois", ajoute-t-il. "Avec les bagues de couleur, on peut lire ce code couleur à distance avec des jumelles et identifier les moineaux bagués. Cela nous permet avec des modèles statistiques d’estimer la taille de la population".

Messages

  • Bonjour à vous,

    A propos de la fameuse raréfaction du moineau domestique et de quelques autres, voici la lettre que j’adresse au CORIF qui prétend s’en soucier tout en protégeant et soutenant le développement des faucons en ville !

    Avez-vous déjà considéré la question sous cet angle ?

    Meilleures salutations

    pour me joindre par mail : maud.van.valen.@loyensloeff.com

    Alain-Claude Galtié
    32, Passage du Désir
    75010 Paris

    le 6 juin 2006

    Centre Ornithologique d’Ile de France

    Bonjour,

    Depuis très longtemps sensible aux difficultés croissantes vécues aujourd’hui par les oiseaux, je m’efforce de soutenir leurs populations tant à la campagne qu’à Paris. Dans la ville, j’ai, avec des voisins et de façon non concertée, contribué à repeupler le quartier en oiseaux depuis deux ans (principalement des moineaux, mais aussi des merles et quelques autres). Le changement est spectaculaire depuis qu’ils trouvent à manger, à boire, à se baigner et à se reposer dans la verdure en plusieurs endroits protégés de la circulation.

    Malheureusement, je viens de constater que cette embellie est compromise par l’arrivée de prédateurs totalement incongrus en ville : des faucons crécerelle, là où ils ne peuvent que nuire, là on ne peut que les considérer comme des pestes. En effet, nous ne protégeons pas les oiseaux pour les voir mettre à mort !

    Donc, je m’apprêtais à contacter une association d’ornithologie pour discuter de ce nouveau problème quand, au hasard d’un détour par Internet pour jeter un oeil aux infos sur ce faucon, j’ai découvert que votre groupe se félicite de la multiplication des sites de nidification des petits faucons, voire de plus gros, cela à Paris. J’ai même découvert que des nichoirs spéciaux avaient été installés !

    Et je vois par ailleurs que vous êtes aussi de ceux qui se préoccupent de la raréfaction des moineaux... Alors, là, il y a un gros gros problème ! Un problème écologique élémentaire, même. Les passereaux qui ont déjà beaucoup de mal à nicher, à se nourrir et à échapper aux automobiles (lourd tribut), aux pollutions, aux corneilles et aux pies, n’avaient pas besoin qu’on introduise /ou qu’on encourage l’arrivée de bourreaux surdoués dans leur espace déjà considérablement appauvri. C’est une aberration.

    Est-il besoin de souligner que la ville est très différente du biotope des petits faucons ? Il leur y est plutôt difficile d’y capturer les petits rongeurs, comme ils le font à la campagne. Ceux-ci restent tapis dans les maisons et les caves, bien à l’abri. Quant aux gros insectes et aux batraciens... Aussi, vous ne pouvez ignorer au détriment de quelle population ils prospèrent en ville. Faute de rongeurs et d’insectes, les faucons déracinés chassent les passereaux, à peu près exclusivement ; et tout particulièrement les moineaux qu’il leur est très aisé de capturer - beaucoup trop facile entre les murailles nues des immeubles. Les feuillages où ils pourraient se dissimuler y étant plutôt rares !

    Samedi dernier, alors que je n’étais présent chez moi qu’une fraction de la journée et n’ai pas vraiment passé ma vie devant la fenêtre, j’ai été témoin de la capture d’un jeune moineau par un crécerelle, à 2 mètres, sans que mon intervention dissuade le faucon de poursuivre son attaque. Ce printemps, j’avais déjà entr’aperçu cet oiseau dans le ciel du quartier et avais espéré qu’il ne faisait que passer. Cette fois, j’ai craint qu’il n’y ait pris ses habitudes et suis devenu plus attentif. Et, en effet, j’ai vu un deuxième moineau - un adulte - se faire prendre, seulement deux à trois heures plus tard. Le lendemain, dimanche, seulement en l’espace de trois heures passées à travailler près des fenêtres ouvertes, ce sont deux autres moineaux que j’ai vu exécuter.

    Des faucons se sont donc installés dans le quartier pour profiter de l’aubaine représentée par cette population de moineaux que des hommes ont aidé à se réinstaller. Nous en sommes à regretter ce que nous avons fait puisque ces malheureux oiseaux sont maintenant réduits à l’état de stock de nourriture pour ces nouveaux prédateurs.

    Quatre moineaux en deux jours, cela dans un petit passage, un espace de seulement 3000 m2.! Avec toutes les prises que j’ai manquées, combien cela fait-il en réalité ? Quelle moyenne pour toute la ville ? Merci de faire l’estimation en fonction de vos données sur la surpopulation de faucons qui, elle, n’a pas de prédateurs capable de la modérer.

    J’avais déjà vu l’un de ces petits faucons à l’oeuvre dans le quinzième arrondissement où j’habitais auparavant. Là encore, la victime était l’un des rares moineaux du coin. Plusieurs années plus tard, le phénomène s’est manifestement aggravé. Au rythme effréné du massacre, il n’y a rien de surprenant à ce que les moineaux soient en fort déclin. La population de notre quartier n’excédait pas quarante oiseaux au début des naissances. Et les moineaux ne sont pas les seuls à être menacés... Un couple de pouillots a passé l’été chez nous pendant deux ans. Il est revenu au début du printemps mais a disparu. Bouffé sans doute. De même ces mésanges charbonnières que je ne vois plus. Les martinets également beaucoup moins nombreux et moins présents dans l’espace proche. Vraiment, il est stupéfiant que vous n’évoquiez pas les faucons comme cause de la « mystérieuse » raréfaction des moineaux en ville et que vous fassiez des déclarations sur le « grand intérêt que présentent les faucons crécerelle » dans la ville.

    N’y a-t-il aucune prise de conscience qu’une très grosse bêtise a été commise et qu’il ne serait pas bête de commencer à réparer, et vite ?

    Chez nous, si rien n’est fait pour stopper la dégradation, il ne restera plus que les pigeons à la fin de l’été. Comme auparavant.

    Lundi, alerté par une alarme générale chez les oiseaux, j’ai revu un crécerelle mais, bien heureusement, il était pris en chasse par les martinets - ce que ne savent pas faire nos moineaux urbains manifestement tétanisés par l’irruption des intrus.

    Mardi. Occupé à jardiner depuis moins d’une demi-heure, j’assiste à une nouvelle capture. Cinq moineaux en quelques heures de présence à proximité des fenêtres, cela sur quatre jours, c’est énorme ! La fréquence des prises semble indiquer qu’il y a des petits à nourrir. Ce qui est encore plus inquiétant. A ce rythme, nous pourrons très bientôt faire le deuil de notre population reconstituée de moineaux, de merles et autres.

    Il y a grande urgence à prendre des mesures pour sauver les passereaux, telles que la suppression des nichoirs pour ces prédateurs délocalisés et, justement, une énergique opération de relocalisation dans les campagnes où ils pourront à loisir boulotter les campagnoles et les insectes en surnombre.

    Salutations d’un écologiste

    • Voici la réponse faite par le CORIF :

      Montreuil, le 16 juin 2006

      Cher Monsieur,

      Nous vous remercions de votre lettre et du soin que vous prenez pour protéger les oiseaux et favoriser leur maintien à Paris. Vous appelez notre attention sur un point qui nécessite sans doute quelques explications.

      On ne peut pas, en effet, protéger une espèce sans protéger toutes les autres et le milieu qui les abrite. Une espèce-proie fait vivre un prédateur qui en limite le nombre mais en maintien le bon état sanitaire. La prédation est un phénomène indispensable à la bonne santé des « populations-proies » [il n’est qu’à voir les ravages de l’absence de prédation sur le pigeon de ville, autrefois biset...], et un prédateur naturel n’a jamais conduit à la disparition de ses proies. Les campagnes d’éradication des prédateurs, liées à l’ignorance des mécanismes élémentaires de la biologie des populations, ont toujours, elles, été suivies de catastrophes pour les espèces qu’on prétendait protéger !
      Si vous souhaitez en savoir plus sur ces sujets, nous nous permettons de vous conseiller la lecture des ouvrages suivants :
      BARBAULT R., Ecologie des peuplements : structure, dynamique, Evolution , 288 p.,
      Masson, 1992.
      BARBAULT R., Ecologie générale, structure et fonctionnement de la biosphère, Masson, 1995.

      Pour ce qui est des populations de moineau à Paris, rien ne prouve qu’elles soient spécialement en déclin. Le Corif et la LPO ont lancé une opération sur 5 ans pour en mesurer l’évolution et aucun résultat fiable n’est à ce jour disponible avant la fin de l’enquête. En tout cas il y en a encore beaucoup plus que dans d’autres villes ! En revanche, là où il est en déclin (Londres, Amsterdam, Hambourg...), les causes supposées sont nombreuses : pollution, aménagement des immeubles, pratiques agricoles autour des villes, etc. Son prédateur le plus dangereux - car non naturel - est le chat (30% de la mortalité du moineau dans les villages anglais).

      Le faucon crécerelle n’est pas apparu récemment à Paris : comme beaucoup d’oiseaux pouvant nicher en falaise, il s’est adapté depuis longtemps aux bâtiments. Il existait à Paris déjà au XVIIIème siècle, du temps de Buffon, et les relevés du Corif depuis 1988 ne notent pas une augmentation du nombre de couples (une trentaine sont connus). Le nombre de sites utilisables en ville étant très important, les nichoirs ne seraient d’aucune utilité pour augmenter sa densité. [Si ce sont eux à qui vous pensez, les deux nichoirs installés à la BNF l’ont été dans l’espoir qu’un couple de Faucon pèlerin vienne s’y installer. S’ils n’avaient pas été là, le couple de crécerelles qui en occupe un aurait niché sans doute juste à côté...Si vous parlez du nichoir de Nanterre, il a été posé pour éviter une nidification hasardeuse un balcon d’immeuble. ] D’autre part, le régime alimentaire du crécerelle reste majoritairement constitué de petits rongeurs qu’il va chercher en banlieue, même si l’envol des jeunes moineaux lui procure un surcroît de proies à plumes dans Paris en ce moment. Pour conclure sur le crécerelle, il n’y a aucun risque que le faucon crécerelle parisien mette en danger la population de moineaux !

      Nous espérons que vous comprendrez donc qu’un écologiste conséquent ne peut qu’être à la fois pour la protection des moineaux et celle des faucons crécerelles : dans les deux cas il s’agit de défendre la biodiversité et ses représentants urbains !

      Une dernière chose : un des réels dangers qui pèse sur les populations animales est en quelque sorte lié à une « domestication », parfois involontaire ; certains animaux, nourris par l’homme, perdent une partie de leur instinct, et cela ne leur est jamais favorable ; c’est pourquoi nous vous rappelons les conseils délivrés par toutes les associations naturalistes : ne nourrissez jamais les oiseaux en dehors de la période hivernale (privilégiez la présence d’insectes, de sites de nidification, la tranquillité, etc.).

      Nous espérons avoir répondu à toute vos interrogations et vous prions de croire, Monsieur, en nos salutations naturalistes.

      Pour le CORIF
      Philippe PERSUY
      Président

      ... Intéressant et révélateur, n’est-il pas ?

    • ...et voici ma réaction à la réponse du CORIF :

      Le 23 juin 2006

      à l’attention de
      Philippe Persuy

      Bonjour,

      Merci pour le cours magistral explicatif. Cela m’a rajeuni car j’ai appris tout cela il y a très longtemps. En effet, j’ai fréquenté le Muséum il y a quarante ans avant de participer à l’essor du mouvement écologiste, d’ailleurs jusqu’à aujourd’hui car il y a encore énormément à faire - nous n’en sommes, malheureusement, qu’aux balbutiements (a).

      Me classant d’emblée chez les béotiens, vous avez négligé quelques éléments de ma lettre qui méritaient un peu plus d’attention. Je voudrais donc, à nouveau, souligner un point qui n’est pas sans importance : la ville industrielle n’est pas la campagne. J’ajoute que la ville actuelle est assez différente de la ville où se promenait Buffon. Hélas ! D’autant que, dans cette dernière, la campagne n’était jamais très loin et que vos chers faucons pouvaient, en effet, aller faire leurs courses « en banlieue ». Si votre démonstration et vos conseils sont valables pour un écosystème à peu près en bonne santé, comme certaines campagnes - certaines seulement -, ils ne le sont pas pour la ville du béton et de l’automobile qui, vous en conviendrez, est l’environnement le plus artificiel, donc le plus hostile à nos compagnons les passereaux. Minérale, la ville modelée par les industries les plus dures est assez éloignée d’un écosystème à un niveau de climax ! Voilà pourquoi les dynamiques (b) que vous décrivez n’y ont guère cours : il ne s’agit pas du tout de la même économie.

      Tout à votre démonstration, vous négligez donc les conditions particulièrement difficiles de la ville pour les oiseaux. Vous oubliez aussi les facteurs de prédation qui sont très importants en ville et que j’avais évoqués ; ainsi l’automobile (il suffit de circuler à vélo pour en constater les ravages). Par contre, votre mise en cause des chats n’est valable que pour les campagnes où ils peuvent se promener librement. Avouez qu’en ville on voit peu de chats chasser autre chose que des boîtes et des croquettes ! D’ailleurs, vous parlez vous-même de « villages » où les chats se montrent trop efficaces (c), et de « villages anglais » de surcroît. Vous négligez encore la facilité de la chasse pour les faucons en ville, du fait, pour leurs victimes, de l’impossibilité de se déplacer sous le couvert d’arbres, ou d’y trouver refuge. Et, puisque vous me parlez des petits rongeurs que les petits faucons iraient chercher à 20 ou 30 kilomètres du centre, sans même emprunter le RER, vous n’avez tenu aucun compte de mes observations sur le terrain.

      L’application des mêmes recettes à tous les environnements n’est pas pertinente. Dans l’environnement urbain écologiquement très pauvre, tout est différent. C’est pourquoi l’introduction - ou l’encouragement - d’un prédateur habile y a des conséquences néfastes. Votre « prédateur naturel » n’y est plus si « naturel ». Il devient un facteur de prédation excédentaire (comme avec les chats). Rien à voir avec le « maintien du bon état sanitaire » de toute façon assuré par la difficulté et la dangerosité des conditions de vie (d). Dans cet environnement spécifique, c’est l’aide à la colonisation par le prédateur, voire la non-intervention devant sa multiplication, qui relèvent des interventions volontaristes nuisibles auxquelles vous faites référence.

      Salutations écologistes distinguées

      Alain-Claude Galtié

      (a) Sur Internet, sous mon nom, vous trouverez quelques-unes de mes contributions.

      (b) De grâce, pas de « mécanismes élémentaires » dans ce contexte. L’écologie et la doctrine mécaniste, et ses applications, ne font pas bon ménage ! C’est justement la transposition du mécanisme à l’économie de la nature qui est une cause première de la crise planétaire.

      (c) Comme les faucons en ville, somme toute...

      (d) Voilà bien une vision utilitariste et gestionnaire d’où toute empathie est évidemment absente. Et qui va bien avec les expressions « populations-proies », « espèce-proie » et « proies à plumes » pour parler des moineaux (début puis page 2, fin du 1er paragraphe). Mais pourquoi ceux qui pensent ainsi ne s’exposent-ils pas eux-mêmes à une sélection sanitaire ? Que diriez-vous d’un « prédateur naturel » lâché dans vos bureaux pour améliorer « l’état sanitaire » de leur population ?

    • Mesdames, Messieurs

      Je suis un touriste allemand en visite a Paris. Au cours de mes promenades à la Butte de Montmartre j’ai constaté la présence de nombreuses corbeaux. Les corbeaux mangent les oeufs des moineaux. J’ai fait la même constatation dans la région de Südbaden et à Strasbourg, notamment en proximité des dècharges de déchets.
      Ma fille a constaté a Tokyo, que la ville est peuplée de corbeaux mais sans moineaux.

      J’espère che l’observation peut vous aider du point du vue scientifique.

      Salutations amicales

      Umberto Steindler (Steindlerumberto@aol.com)

    • Les corbeaux ne mangent pas que les oeufs de moineaux !
      J’ai pu ramasser en l’espace de 3 jours 4 moineaux sans tête dans la cour de récréation de mon école à Maisons Alfort en RP ! lieu où l’on entend très souvent les coassements des gros oiseaux noirs ! Brrr !
      Ils semble qu’ils les éventrent puis leur bouffent la tête !

    • Monsieur A.C GALTIE
      bonjour,
      j’habite en ile de France.
      bien que n’etant pas specialiste, je constate que pour la premiere fois depuis 17 ans , plus aucun moineau ne frequente mon jardin et ce depuis trois semaines,ainsi que dans la commune.
      tres surprise, pensant a un cas isole j’en ai parle a un parent qui habite sur Tours, pres du jardin botanique ,qui les voyait en grand nombre,il constate egalement leur disparition totale !
      Monsieur ,c’est un sujet qui me preoccupe et me desole enormement,
      pouvez-vous me donner l’origine de cette triste disparition ,merci
      françoise.28.11.2007

    • Bonjour à tous,

      Effectivement nous avons aussi constaté le déclin des moineaux dans notre ville de RENNES(035). Dans notre quartier ces petites merveilles sont encore relativement nombreuses car nous les nourrissons régulièrement-au millet décortiqué bio s’il vous plaît !!!!- mais dans d’autre quartier voire même dans les jardins publics ils sont moins présents. Et pourtant si les gens savaient.....!!!Ils en prendraient soin.
      Nos petits hôtes sont quasiment apprivoisés et c’est un plaisir de les voir perchés dans l’arbre face à notre fenêtre de cuisine, de leur dire d’aller aux graines et de les voir tous décoller avec un parfait ensemble, faire un détour devant notre fenêtre et se poser en tapis mouvant et bruyant sur la fenêtre de notre chambre !!

      Nous avons recueilli l’un des leurs qui était légèrement blessé à l’aile et nous l’avons soigné avec beaucoup de tendresse. Tant et si bien qu’il n’a jamais voulu quitter la maison et qu’il nous a égayé de sa présence pendant 6 courtes petites années. Il était en liberté dans l’appartement et vivait comme nous, mangeant ce que nous mangions, donnant son avis sur nos nouveaux habits...il détestait le rouge ! Allez savoir pourquoi !!? Bref il vivait en petit humain à plumes !!!! Il prenait un malin plaisir à nous faire enragé en se cachant partout où il le pouvait et en nous faisant courir à quatre pattes derrière lui pour jouer "au chat" !!

      Enfin bref il faut tout faire pour que les moineaux et les petits passereaux en général ne disparaissent pas de nos villes.

    • Bonsoir,je comprends votre colère,justifiée,étant moi meme confronté à ce genre de situation,faucons en moins.En effet chez nous à Lille,nul faucon mais nul moineau non plus.Quand donc les hommes seront-ils responsables ?

    • Bonsoir monsieur.Il me semble que prétendre que la disparition du moineau domestique est illusion serait erroné.Effectivement j ai constaté qu à Lille,sur une semaine, je n ai vu que 2 moineaux,d ont lun en piteux état.

    • Bonsoir,

      J’avais, jusqu’au 23 juillet dernier, beaucoup de moineaux qui venaient sur mon balcon patauger dans le bain d’eau fraîche que j’avais installé pour eux et se nourrir des graines que je disposais à leur intention.
      Depuis mon retour de vacances, le 23 août dernier, je n’ai plus vu aucun moineau, ni sur mon balcon, ni dans ma cour, ni même dans les rues.
      Pouvez-vous me dire ce qui a pu se passer (j’habite dans le 20e à Paris, près de la porte de Montreuil).
      Je suis bien sûr très triste de ne plus être réveillée par leur pépiements et très inquiète également de leur sort...
      Pouvez-vous m’en dire plus ?

      Cordialement

    • La sensiblerie, à ce stade, c’est pathétique... Si les prédateurs sont nombreux, cela implique une abondance de proies. Et les faucons urbains n’attendent pas grand-chose de la part des humains. Pour moi, il reste suffisamment de moineaux et autres petits passereaux à Paris.

    • PARIS 15e le 24 octobre 2010 ; j’habite au 6e et dernier étage et je jouis d’une grande terrasse (15 m de longueur) parfaitement fermée à ses 2 extrémités, bordée coté rue par des barrières sur lesquelles s’appuient des rosiers et autres plantes grimpantes : ceci pour vous expliquer que chez moi les prédateurs éventuels ne peuvent venir sur ma terrasse que par les airs.... Une colonie de moineaux y est toujours venue, j’en ai compté jusqu’à 16, se nourrissant des insectes (ma plantation est bio), des graines de fleurs, des miettes de mes repas lorsque je mange dehors, des graines que je leur donne pendant les 3 mois d’hiver seulement (colonne à graines mise en place en décembre, janvier, février seulement). J’avais aussi la visite brève mais régulière de mésanges. Or, il y a une semaine j’ai vu un faucon crécerelle foncer sur un moineau et le déchiqueter : ce moineau était en parfaite santé, il ne demandait qu’à vivre ! Il n’est resté que des plumes sur ma terrasse ! Il y en a encore....Depuis je n’ai plus vu un seul petit oiseau, pourtant j’habite à 2 minutes du parc Citroën, on dirait que toute la colonie a disparu en un jour ! Cela m’inquiète beaucoup : vivant seule, ils étaient ma compagnie, ma joie, c’était un pur plaisir de voir ces animaux non domestiqués, parfaitement libres....et revenant fidélement cependant ! Ou sont passés les moineaux du 15e ? s’ils sont exterminés en octobre, qui n’est pas une période de reproduction, comment pourront-ils se renouveler au printemps prochain ? 24 octobre 2010....

    • J’habite un quartier du val de Marne depuis 40 ans j’adore depuis toujours les différentes espèces mais je suis consterné de constater que cette année 2012 plus un moineaux dans mon jardin et aux alentours, j’ai vu le déclin depuis mon enfance du merle, si beau siffleur encore l’année passée j’avais des chauve souris plus une le soir cela fait trés peur, il ne reste que des pigeons pie corbeaux !!!

  • autre point étrange, j’habite la campagne et il y a 10 ou 15 ans il était très rare d’écraser un moineau. Aujourd’hui ils ont des comportements étranges et tardent à s’envoler à l’approche d’une voiture. En ces périodes de moissons où beaucoup de blé tombe sur la route, c’est une véritable hécatombe de moineaux... avez vous remarqué des faits similaires ?

  • Une famille très nombreuse de moineaux avait trouvé refuge dans un arbuste près de notre maison. Depuis une semaine nous constatons un étrange silence : plus aucun moineau. J’habite à Strasbourg, dans le quartier de la Robertsau et ce fait a été confirmé par plusieurs autres habitants du quartier : les moineaux ont subitement disparu ! Nous n’avons trouvé aucune explication à ce phénomène.

  • Une famille de moineaux nichait sous mes fenêtres parisiennes
    chaque année (depuis au moins 7 ans). Cette année, silence
    de mort : plus de moineaux. Un petit détail, mais qui s’ajoute
    à d’autres. Que peut-on faire ?

    Viviane

  • j en avait plein dans les murs de ma maison j habite a la campagne et la il n y en a plus je comprends pas

  • Plus un moineau.............plus un merle...........depuis 15 jours............je vis en seine et marne, à la campagne. Une disparition aussi massive que brutale, personne ne comprend ici, pas même nos anciens..
    Christine

  • Gentilly, Samedi 8 septembre.

    Silence depuis 2 jours à l’aube, plus de pépiements de moineaux, plus de bruits de pattes sur le rebord de la fenêtre, les graines restent, tristement abandonnées. Que sont devenus ces moineaux qui, la semaine dernière encore me réveillaient par leurs multiples signes de vie ? quelle peste subite les a fait disparaitre d’un jour à l’autre ?

    Micheline cubillos

  • Bonjour,

    Je suis en terminale techonologique dans l’environement et je dois réaliser un rapport sur une problématique.
    J’ai donc choisi le déclin du moineaux domestiques.
    Mais hélas, je n’es pas beaucoup de d’information. J’aimerais savoir si vous auriez des informations ou même des résultats sur ce problème majeur qui est la disparition des moineaux.
    Merci d’avance
    Camille Folgoas

  • Bonjour,
    il faut tout entreprendre pour sauver nos ptits moineaux chacun à son niveau (jardiner bio,nourrir en hivers avec graines adaptées,planter des arbres et arbustes qui servent de refuge et dortoirs....).
    Pour ma part quel bonheur de pouvoir les observers au dehors,quel chance !!,
    voilà de nombreuses années d’obervation :impossible de me lasser,
    trop beau,au printemps lorsqu’ils me presentent leurs petits,quel lecon de courage lors de leurs nourrisages interminable,une leçon de vie simplement
    .Merci au amis de la nature.......

    • Pour terminer suite à vos messages ,ici dans ma ville(Annecy),je constate par bonheur de bon groupe de moineaux domestique !!!!,Je possede un jardin de ville en rdc 50m2 seulement mais avec arbuste fleurs à graines sorbiers et autres,Cela à l’air de marcher(moineaux,mesanges,merles,chardonneret elegant,gros bec,rougegorge etc peuple mon ptit jardin...Vos messages me donne "la chair de poule" quel futur pour nos generations à venir que des corbeaux,pigeons,à observer quel tristesse nous sommes bien égoiste...

  • Bonjour,
    Habitant en banlieue parisienne à Sarcelles, cela fait depuis quelques années que la densité de la population de moineaux a dramatiquement diminuée. J’habite avec ma mère dans un HLM à deux étages. Nous logeons au dernier étage. Nous possédons un balcon qui est un havre de vie. Il y a 5 mangeoires suspendues pour oiseaux, des boules de graisses et autres accessoires.
    Avant (10 ans de cela) les groupes de moineaux se chiffraient à 15 à 25 individus. Maintenant ils se réduisent à moins de 10.
    Nous voyons aussi des mésanges qui se comptent sur les doigts d’une main. C’est dire qu’il y en a peu. Ma mère me dit, que dans le passé, lorsqu’elle mettait les boules de graisses, les mésanges étaient les premières arrivées. Plus maintenant. Cependant elles sont bien présentes mais en petit nombre, très petit même.
    Derrière notre HLM, l’allée piétonne est bordée de platanes qui longue toute la rue. Ma mère lance des boules de graisses (2 boules de graisses reliées l’une et l’autre par un fil) qui s’accrochent aux branches avec de la chance. Mais je crois que cela ne soit révolu. Le maire a décidé de couper les branches des platanes sous injonction de voisins qui se plaignaient de n’avoir pas de soleil dans salon l’après-midi. Ils découpent les branches des arbres au début du printemps, au secours, et cela ressemble plus à des troncs d’arbres aux branches éparses à la ramification inexistante. Ce n’est plus une allée avec des platanes mais une allée avec des troncs. Ma mère ne pourra plus accrocher les boules de graisses aux branches. Tous les nids sont détruits. Ce qui me désole, le printemps arrive et j’ai peur que les moineaux désertent le quartier. De ne plus les entendre piailler, d’écouter la vie se manifester par le chant des oiseaux. Car je préfère être réveillé par le chant des oiseaux qu’au bruit des moteurs, du bruit de la ville ou d’un RAP, Hip hop ou autres. Plus ça va, plus l’environnement de nos amis ailés est plus que compromis. Par contre les pies et les corneilles tout va bien.

    J’essaye de comprendre la situation de leur disparition.
    - Environnement de plus en plus hostile.
    - Les prédateurs comme l’a démontré Alain-Claude GALTIE. Petite anecdote. Un après-midi dans ma chambre dont la fenêtre est toujours ouverte toute l’année et qui est adjacent au balcon, j’ai entendu pour la première fois de ma vie, le crie de peur des moineaux. Ne comprenant pas de quoi il en retournait, je vais dans le salon et je vois un petit rapace (reconnaissable par son bec crochu) sur le bord de la balustrade du balcon. Il avait déjà fait son oeuvre. Les pies qui volent les oeufs des pigeons (j’ai été témoin du forfait) donc pourquoi pas des moineaux.
    - Les pollutions. J’avais remarqué depuis quelques années, après que les couloirs aériens soient modifiés, la réduction de taille des feuilles de platanes.
    Mon voisin qui avait un potager, m’a dit que depuis rien ne pousse. Nous sommes tout près du Bourget et quand les avions survolent le bâtiment on peut voir le train d’atterrissage sorti. Et la fréquence de passage a augmenté. Voire le lien http://www.rue89.com/2007/06/15/particules-fines-le-bureau-horizons-tire-la-sonnette-d-alarme
    Les pesticides ou autres produits pour tuer les insectes nuisibles.
    En face de chez nous, il y a une allée pavillonnaire et un des propriétaires m’a dit que sur ses roses portaient une fine pellicule huileuse.
    - Les champs électromagnétiques (Portables...)
    - à combler

    De la part d’un pôve gars au chômage qui aime la nature. Car l’avenir de notre planète est en jeu. Quand on aura cueilli le dernier fruit, coupé le dernier arbre, tué le dernier animal comestible... et qu’ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas, il sera trop tard. Au génération futur, génération "Soleil vert". Beurk. Cette société ne m’intéresse pas. On dira aux enfants, tu vois avant il y avait.... Triste avenir.

    PS : Ma mère a récupéré une pie handicapée, il y a dix ans de cela. Elle ne peut pas voler. J’espère que part sa présence et ses cris agissent comme un appel à la bouffe pour nos petites bêtes à plumes. Je vanne ma mère pour ça et pour tout ce qu’elle fait pour les oiseaux ainsi que les chats. Du genre, Auberge pour animaux en détresse et au ventre creux. Et dire qu’avant dans ma jeunesse, il y avait des hirondelles, des martinets que je ne vois plus. Des merles qui se manifestent très tôt le matin et disparaissent de la journée. Il y avait aussi des chauves-souris. Il n’y a plus de diversité. Vive la mondialisation comme il dise. Beurk. Je préfère la différence à l’indifférence du monde.

    • Francois Seguinot,

      J’habite un tout petit village en pleine campagne.
      Cet hiver beaucoup de moineaux venaient dévorer les graines
      que je leurs donnais ( 20 à 30 d’individus chaque
      jour).
      Chaque année ils nichaient dans les trous des murs
      et sous les tuiles .Cette année(avril 2009),pas un
      seul nid,et je ne vois plus un seul moineaux .
      L’an passé j’ai remarqué à plusieurs reprises
      des disaines d’abeilles mortes autour de flaques
      d’eau suite aux nettoyage d’appariel de
      puvérisation agricol .

      JE SUIS INQUET, EST-SE UN EMPOISONNNEMENT ????

      A la campagne j’ai pu remaquer que tous les agriculteurs
      viticulteurs font le nettoyage des leurs appareils à méme
      le sol, dela méme façon !!!!

      EST-CE NORMAL ????.

    • Bonjour, voici mon observation, ..... j’ai mis des graines dans une cage spéciales, ou ne peuvent venir que les petits oiseaux...au début , tout allait bien, les moineaux venaient, puis, ......des pigeons ont repéré les graines , ne pouvant y accéder, ils faisaient tomber la cage et picoraient les graines à terre....

      les moineaux ne sont jamais revenus, même après avoir mis une cage plus solide.

  • J’habite Paris rue Curial 75009 dans un immeuble de 10 étages (à côté du 104).

    J’ai remarqué qu’un moineau vient grapiller des miettes sur ma table de cuisine. Chaque matin. Ma fenêtre est toujours ouverte, car je suis fumeur.

    Je ne pense pas que c’est très clean... (pas la cigarette, le moineau), est-ce dangereux pour ma santé ? Mais c’est mignon...Tchiiipp !

    Merci pour toute info.

  • Bonjour,
    J’habite à la campagne, je suis entouré de prairies ou vivent les bons bovins charolais que nous dégustons après dans nos assiettes. C’est vous dire que je suis entouré d’une nature qui devrait être (naturelle) théoriquement la plus saine.
    Je peux vous dire que c’est faux !!! Ici aussi les moineaux meurent, j’en retrouve dans mon jardin. Depuis 10 ans que j’ai acheté cette petite maison, je n’ai jamais vu de moineaux friquets seulement des moineaux domestiques. Après observations je ne constate rien qui puisse me dire de quoi ils sont mort.
    Mais il y a une question que je me pose ? à vouloir bien faire, ne faisons nous pas le malheur des oiseaux en général ? Je veux parler de la nourriture que nous leur offrons l’hiver et même en toutes saisons car je connais des gens qui nourrissent les oiseaux toute l’année sur le rebord de leur fenêtre ou leur balcon (écoutez la chanson de Goldman) !
    Les oiseaux ont beaucoup de prédateurs, chasseurs, chats, rapaces, voitures, routes départementales et nationales, autoroutes, lignes électriques, téléphoniques et ondes de toutes sortes et poisons divers pris dans la nature (pesticides) et j’en passe.
    Et nous que faisons nous ? en plus nous leur offrons, Boules de graisse (qui y a t’il dedans ?) Graines de toutes sortes (tournesol au pesticides) les mésanges adorent et nourritures diverses empoisonnées.

    L’homme est cupide, il veut gagner de l’argent, mais fait il attention à tous les pesticides et autres produits qu’il met dans l’alimentation animal et à commencer par sa propre alimentation ?
    Les oiseaux avant l’époque industrielle se nourrissaient naturellement (insectes, graines diverses, charognes) et l’hiver pour ceux qui ne pouvaient plus se nourrir descendaient vers des cieux meilleurs. Les hirondelles et les martinets ne mangent que des insectes et nous ne faisons rien pour les retenir chez nous (heureusement) ils ont d’autres problèmes de nourriture.

    Les oiseaux (je parle des oiseaux en général, car il n’y a pas que le moineaux) sont charmants à regarder à observer, c’est un bonheur de les voir devant chez soi ou sur le rebord de la fenêtre, mais ne les empoisonnons pas !!! laissons les vivre leur vie l’hiver, faisons en sorte qu’il se nourrissent de façon saine en produisant des graines bio. Ou la rigueur par temps vraiment froid un morceau de lard non salé accroché dans un arbre ou un morceau de saindoux bio. Et vous les verrez venir à vous.

    Chez moi les moineaux ont tendance à squater les nids boites des mésanges, donc ils ont besoin de logements. Avec leur bec fort il essaient d’agrandir le trou de passage et quand ils y arrivent ils défendent leur nids contre tous intrus. Donc installons des nids boites aussi pour les moineaux.
    Les moineaux vivent en société, on peut faire les nids boites à plusieurs compartiments ça ne les dérange pas, par contre n’oubliez pas de les nettoyer l’hiver.
    Voilà mes réflexions sur le moineaux.

    Jdelion@orange.fr

  • Même constat depuis plusieurs années, c’est pourquoi j’ai enfin pris le temps d’aller voir ce site.
    J’habite à 12 km des Sables d’Olonne, en campagne. Je m’étonnais depuis plusieurs années de ne plus voir de moineaux aux Sables d’Olonne, chez ma mère.
    Je vois que le phénomène est maintenant, à mon grand désarroi, identique dans notre campagne.
    Un point m’interpelle dans certains messages évoqués ci-dessus, c’est celui de la présence constante de corbeaux, dans les arbres de mon jardin et ceux de mes voisins, sur les cheminées, etc... en lieu et place de ces charmants moineaux que nous avions avant.
    Chacun y va de son commentaire, moi aussi, mais la question fondamentale qui se pose et à laquelle nous attendons tous une réponse, concrète, QUE FAUT-IL FAIRE ?
    Que quelqu’un nous donne enfin une raison rationnelle à cette hécatombe, que l’on nous dise quel peut être le rôle de chacun.... afin de retrouver nos compagnons de toujours.
    Catherine de La Mothe-Achard (85150)

  • Les pies et les corneilles exercent une forte pression sur la population de moineaux et font un massacre sur les moineaux. Sans parler de l’environnement ou il est très difficile de nicher et de trouver de quoi se nourrir, idem pour les martinets qui trouvent de plus en plus difficilement des endroits où nicher, l’architecture moderne ne leur laisse plus une place et y compris les vieux bâtiments qu’on rénove où on pousse la manie de colmater et de boucher le moindre espace sous les tuiles et les murs.

  • Malheureusement, nous vivons ce que Rachel Carson a dénoncé aux Etats Unis dès 1963, a savoir un printemps silencieux. Ceci est le resultat de ce que les marchants de chimie quotidienne ont mis sur le marché depuis trente ans avec des variations en intensité selon les saisons. 1. Les pesticides 2. les semences toxiques (qui n’existaient pas en 1963) 3. Tout les produits de traitement systémiques des plantes, engrais y compris. Le fait que il y ait specifiquement un declin de la population des moineaux dernièrement peut etre le resultat 1. d’une accumulation plus concentré dans certains milieux resultant d’une faible pluviometrie ce printemps, 2. d’une chute vertigineuse des sources de nourriture d’origine naturelle (insectes & graines) 3. d’un affaiblissemnt de la population due a un cumul des differents facteurs, la rendant, entre autre, moins apte a se défendre face au danger. Je ne peux que prévenir que si les moineaux sont en faible proportion, je dois constater que la population generale des oiseaux est en chute, notre printemps est très silencieux en 2011. Pour ceux qui dénoncent une présence accrue des oiseaux de proie, il faut s’attendre très bientôt à une chute de leur population aussi, après un effondrement des source de nourritures (plus de proies) ou leurs empoisonement avec l’accumulation de toxines ingérées par leurs proies.

  • j’habite en pleine campagne, un petit village. J’ai constaté dans un premier temps que les moineaux qui venaient en nombre manger (je donne des graines chaque jour) et s’abreuver ou se laver ont depuis quelques mois complétement disparu. Bon nombre de merles, grives, mésanges, chardonnerets ne viennent presque plus. Les arbustes qui abritaient des nids sont vides. J’ai étendu mes recherches à mon village et aux villages alentour, même constatation. Que pouvons nous faire ?

  • nous sommes le 6 janvier 2013
    dans ma rue habituellement comme tous les hivers les moineaux et autres passereaux étaient légion ,maintenant :
    LE SILENCE...POURQUOI ?

    (nombreux corvidés.)

  • Bonjour,
    J’habite dans un village d’une dizaine de maisons, loin de toute industrie polluante, et au milieu d’une nature assez préservée (prairies de fauche, bois) n’excluant pas les cultures de céréales. J’ai vu disparaître, en quelques années, la totalité de l’importante population de moineaux domestiques qu’hébergeait notre village. Mes toits et murs à eux seuls devaient abriter une dizaine de nids. Ce printemps, je n’ai vu aucun oiseau dans le village (peut-être un ou deux l’an dernier). A cette époque de l’année, ils devraient s’ébattre bruyamment dans les gouttières, piaffer dans les cours... C’est le silence absolu. Rien.
    Les hirondelles rustiques semblent aussi suivre le même chemin - voici trois ans qu’elles ne nichent plus dans mes caves, mais l’agonie semble plus lente.